AMARRE
accueil en résidence d’artistes réfugié.es ou en exil en Méditerranée

26.12.2017 12.01.2018
atelier des artistes en exil
102 rue des Poissonniers, Paris

Nous avons le plaisir d’annoncer les lauréats du programme de résidence AMARRE (accueil en Résidence d’Artistes Réfugié.es ou en Exil en Méditerranée) :
Karam al Zouhir, pour son projet Un notre pays
Mohammad al Rashi et Wael Qadour pour leur projet Chronique d’une ville qu’on croit connaître.

Ces artistes résideront pendant deux semaines à l’atelier des artistes en exil le temps de développer leur projet, avant de le présenter en public. Dans le cadre de la première édition de ce programme, l’atelier des artistes en exil accompagnera les lauréats.
La première résidence, de Karam al Zouhir, aura lieu du 26 décembre au 12 janvier 2018, sortie de résidence le 12 janvier à 18h.
La seconde résidence de Mohammad al Rashi et Wael Qadour du 22 janvier au 2 février 2018, sortie de résidence le 2 février à 18h.

Présentation du programme AMARRE 
AMARRE, accueil en Résidence d’Artistes Réfugié.es ou en Exil en Méditerranée, est un projet de résidence artistique initié par le collectif Kahraba / Hammana Artist House, et soutenu par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères. 

AMARRE, en français, désigne un câble, un cordage ou une chaîne servant à relier un navire à un point fixe. AMARRE vise à relier les artistes de la Méditerranée, réfugié.e.s ou en exil, à leurs communautés hôtes. Il s’agit d’un programme de résidence qui fournit un espace de travail sûr au bénéfice des artistes sélectionné.e.s afin qu’ils développent leurs projets et les partagent avec le public local, ou encore de les connecter avec les réseaux de professionnels de leur nouvel environnement.
Chaque partenaire local accueillera et accompagnera les artistes en exil sélectionné.e.s dans leur pays respectif, dans la perspective de promouvoir l’ouverture sur l’autre, la liberté d’expression et la coexistence. Pour son édition pilote, AMARRE se déroule dans quatre lieux culturels partenaires de quatre pays différents : le Liban (Hammana Artist House), la Turquie (A corner in the world), la Belgique (Moussem) et la France (atelier des artistes en exil).

Présentation des Lauréats
L’équipe de l’atelier des artistes en exil, partenaire de ce programme, aura le plaisir d’accueillir Karam al Zouhir, pour son projet Un notre pays, ainsi que Mohammad al Rashi et Wael Qadour pour leur projet Chronique d’une ville qu’on croit connaître, lauréats de la bourse AMARRE en France.

Un Notre pays
Karam al Zouhir
Karam al Zouhir est un musicien syrien, diplômé en Éducation musicale à l’Université de Homs, en Syrie, et en musicologie à l’Université de Strasbourg. Il est également professeur de musique et metteur en scène. Son projet Un notre pays est un spectacle musical pour enfants construit autour d’un texte écrit par des enfants migrants et mis en forme par l’écrivaine Claire Audhuy. Ce texte retrace le parcours d’un enfant migrant et de sa mère pour atteindre l’Europe, et aborde la question de l’exil sous le regard d’un enfant. Pour son projet, Karam al Zouhir souhaite retranscrire ce texte sous la forme d’une pièce musicale et sonore, à partir d’enregistrements d’enfants racontant leurs rêves et de compositions musicales.

Date : en résidence à l’aa-e du 26 décembre au 12 janvier 2018. Sortie de résidence le 12 janvier à 18h, retransmission en streaming sur la page Facebook de l’aa-e.

 

Chronique d’une ville qu’on croit connaître
Wael Qadour
La pièce aborde le dualisme de l’amour et de la violence à Damas, avant et pendant le début du soulèvement syrien en mars 2011, et les transformations de la société syrienne après ces évènements. La pièce décrit et analyse les profondes divisions qui ont secoué la société syrienne au cours des premiers mois de l’insurrection syrienne et qui ont conduit à l’émergence de nouvelles formes encore plus brutales de comportements violents et de conflits sociaux.

Wael Qadour (1981) et Mohammad al Rashi (1970) sont des artistes syriens diplômés de l’Institut Supérieur d’art dramatique de Damas. Wael Qadour est auteur, dramaturge et metteur en scène. Il a publié 5 pièces depuis 2007. En parallèle de son activité artistique, il est également rédacteur en chef de la plateforme en ligne Cultural Policy in the Arab Region (ARCP) et co-fondateur du réseau Ettijahat Independent Culture. Mohammad al Rashi est comédien, musicien, compositeur et metteur en scène reconnu en Syrie pour avoir joué pendant 20 ans au cinéma, à la télévision et dans la troupe du Théâtre National. Il a également enseigné le théâtre dans plusieurs institutions prestigieuses du monde arabe. Ensemble, ils travaillent à la mise en scène de Chroniques d’une ville qu’on croit connaître avec des comédiens syriens exilés en France et en Allemagne. La pièce, écrite par Wael Qadour, raconte une histoire d’amour entre deux femmes, issues de milieux sociaux différents, pendant les événements qui ont précédé la révolution syrienne.

Date : en résidence à l’aa-e du 22 janvier au 2 février 2018. Sortie de résidence le 2 février à 18h, retransmission en streaming sur la page Facebook de l’aa-e.