à propos
Victimes de guerres et de discriminations raciales, ethnicistes, sexuelles, genrées, religieuses, économiques ou politiques, chaque jour, davantage d’êtres humains sont poussés hors de chez eux. Parmi ces personnes déplacées se trouvent des artistes, souvent en lutte de longue date avec les autorités de leur pays. Parce que le rôle de l’art est de dire et montrer ce qui dérange, de faire entendre la voix des opprimé·e·s, l’Europe créative doit être particulièrement vigilante à l’égard des artistes et mettre en place des structures d’accueil appropriées. L’artiste doit pouvoir continuer à exercer son art, en tant qu’individu mais aussi en tant que dépositaire d’une culture. C’est à travers l’art que la culture d’un peuple en péril peut continuer à se perpétuer.
L’atelier des artistes en exil (aa-e) se donne pour mission d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec les réseaux professionnels (français et européen), afin de leur procurer les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer. L’atelier des artistes en exil répond à des demandes de programmation et développe ses propres événements, dont les « Party en exil » et le festival pluridisciplinaire, Visions d’exil, en co-construction avec des lieux partenaires.