Rencontres / Performances / Lectures / Vidéos
Dans le cadre de l’exposition Brûler les abîmes, l’artiste Emmanuel Guillaud propose une série de rencontres et de discussions autour des poésies de Mohamed Nour Wana, des vidéos de Moneim Rahama, de Babak Inaloo et de Judith Depaule, des installations de Mohamed Nour Wana, Mohamed Abakar et Omar Ibrahim.
Journée coorganisée par l’Atelier des artistes en exil.
Mohamed Abakar
Né à Sheria, au Soudan, il est photographe, vidéaste et auteur, il écrit des “photographies textuelles”. Il fait partie du programme “étudiants réfugiés invités” à l‘École nationale supérieure des Arts décoratifs, Paris. Il présentera sa série primée “Réfugiés à découvert”, ainsi que ses “photos que je n’ai pas prises mais que je ne peux oublier”
Judith Depaule
Metteuse en scène et directrice artistique de la compagnie Mabel Octobre, elle interroge dans ses créations des zones de non existence qui mettent en œuvre un travail de mémoire et de réhabilitation, mélangent différentes disciplines et accordent une place privilégiée au développement numérique, à l’innovation technologique et à l’écriture contemporaine. Lauréate de la Villa Médicis Hors les murs en 1997, elle fonde avec Ariel Cypel l’atelier des artistes en exil en janvier 2017.
Omar Ibrahim
Né en 1978 en Syrie et actuellement en exil à Paris, il enseigne la calligraphie arabe à Sciences Po Paris et expose (5 projets solo et 14 expositions collectives) ses projets artistiques. Il présentera des œuvres mêlant peinture et médias mixtes sur canevas et cartons. Lien
Babak Inaloo
Né en 1990 en Iran, il vit en exil à Lille depuis 2016. Étudiant en lettres modernes à Lille, il est artiste, vidéaste et écrivain. Il a publié pour des ouvrages collectifs (Les petits mots du diable, Voices from the ‘jungle’) et de revues françaises (La vague culturelle). Il présentera son court métrage, “The Bridge” et son projet photographique.
Moneim Rahama
Né au Soudan, Moneim est auteur, poète et journaliste, il a dirigé Sudana, une organisation qui a promu le travail des groupes marginalisés d’art et de littérature au Soudan. Condamné à mort pour son combat pour les droits de l’homme, il vit en exil à Paris. Il présentera des vidéos et poèmes.
Mohamed Nour Wana
Né en 1992 au Soudan, il est apatride depuis son enfance, restant dans les différents pays (Tchad, Lybie) comme passager sans papiers. A partir de ses expériences, il écrit de la poésie noire ainsi que deux livres qui parlent de l’injustice de l’État, du racisme et des problèmes qui font fuir les exilés vers l’Europe.