Exposition (un)capture beauty

18.06.2019 25.06.2019
Villa Rose, 84 rue d'Amsterdam 75009 Paris
L’atelier des artistes en exil collabore avec Wise Women pour le 2e volet de leur exposition caritative en mettant à l’honneur six femmes artistes réfugiées. Ainsi, Maral Bolouri, Oroubah Dieb, Sara Farid, Kubra Khademi, Hura Mirshekari, Rezvan Zahedi ont été sélectionnées par les les artistes du 1er volet et Thanks for Nothing, pour produire et présenter une de leurs oeuvres. Ces dernières seront également disponibles à la vente. 
 Du 8 au 16 mars dernier, à l’occasion de la Journée Internationale des femmes, Wise Women réunissait les oeuvres de 6 artistes commissionnées par Maroussia Rebecq  (co- fondatrice de Wise Women) et Margaux Barthélemy  (commissaire d’exposition indépendante). Leslie David, Alice Guittard, Inès Longevial, Célia Nkala, Apolonia Sokol et Camille Vivier  présentaient six oeuvres inédites.

« En invitant ces 6 femmes artistes françaises émergentes à présenter et vendre leur travail au profit de 6 femmes artistes réfugiées, nous avions conscience que c’était un projet très fort émotionnellement qui créerait des liens de solidarité dans une sororité évidente.» Maroussia Rebecq.

 « À l’aube de l’inauguration du deuxième volet de l’exposition Capture Beauty, cette thématique choisie s’émancipe, dès lors qu’elle est offerte à l’association des artistes en exil, incarnée par les femmes artistes réfugiées Maral Bolouri, Oroubah Dieb, Sara Farid, Kubra Khademi, Hura Mirshekari, Rezvan Zahedi.  Même adresse, même nombre imposé de femmes, mêmes curatrices, même contexte curatorial pour une nouvelle vision de la beauté, lourde de sens », Margaux Barthelémy.

 Wise Women soutient les femmes artistes en exil

Elles sont originaires du Pakistan, d’Iran, d’Afghanistan, et de Syrie. Certaines questionnent le genre et l’identité, quand d’autres dénoncent des sociétés où la femme est persécutée, les communautés marginalisées, ou encore la guerre et les déplacements de population. Elles s’intéressent aux femmes, à leur liberté sans cesse remise en question dans les pays qu’elles fuient, à l’hyperpatriarcat et aux violences. Pour ces femmes, l’art est un vecteur indispensable pour faire entendre les questions d’exil et raconter leurs récits. L’art permet de dénoncer ce qui dérange et de faire entendre la voix des opprimés.

L’atelier des artistes en exil accueille environ 25% de femmes. Certaines peintres venues du Yémen et d’Afghanistan ont leur propre atelier à l’abri du regard des hommes. « Ces femmes ont vécu parfois des choses assez terribles et viennent de pays à domination masculine extrêmement violente » explique Judith Depaule.

 

Vernissage en présence des curatrices et artistes le mardi 18 juin à 18h30 et avec une performance de la chanteuse Aïda Nosrat.

Exposition ouverte à tous du mercredi 19 au mardi 25 juin de 12h à 19h.

 Vente des œuvres on line jusqu’au 30 juillet 2019 sur Artsper.